Idrissa Diop

En Juin 2008, Idrissa DIop parrain du cinquième festival Afrikakeur de Dakar a ouvert le festival par un concert mémorable à l’Empire des Enfants (Refuge pour enfants des rues à la médina) Idrissa Diop Experience (AZ/Universal) 2004 Longue silhouette ceinte par une veste de cuir noir égayée de motifs colorés, casquette sombre vissée sur la tête, un ouvrage de Sénèque à la main : Idrissa Diop est paré pour défendre son dernier album, réalisé à Philadelphie dans l’écurie d’Hendel Tucker (Fugees, Daddy Nuttea, Denis Brown, …). Un album de rencontres musicales et artistiques où se croisent presque tous les genres musicaux. Ce Parisien d’adoption est venu revendiquer son droit au mélange, un art qu’il a voulu pratiquer jeune. De la musique latino qui influence son enfance sénégalaise aux fusions de l’afro jazz, qui deviennent durant les années quatre-vingt la signature de Sixun, en passant par ses percussions aux côtés de Lavilliers, Higelin ou Saint Germain, le chanteur-percussionniste multiplie les rencontres. Né en 1951, Idrissa Diop a fait ses débuts très jeune dans les clubs de Dakar, puis au sein du groupe Tabala avec Seydina Insa Wade et Oumar Sow. Depuis, il tisse petit à petit son patchwork musical entre jazz, rock, funk, rythmes afro-cubains et hip hop. Carlos Santana a été séduit par son avant-dernier album Yakar, où Diop cristallisait toutes ses influences et lançait un appel d’union, en créole et en Français, aux Africains et Antillais. En 2002, le célèbre guitariste l’avait invité à lui écrire deux titres et à partager sa scène. Un premier pas vers l’outre-Atlantique. dixit Idrissa Diop Read more on Last.fm. User-contributed text is available under the Creative Commons By-SA License; additional terms may apply.